Les parties doivent participer aux opérations d’expertise.
L’expert doit convoquer les parties et leurs avocats à une réunion pour prendre connaissance du dossier et écouter les arguments de chacun. Il réalise les constations en leur présence.
L’absence de convocation des parties par l’expert peut entraîner la nullité de l’expertise.
Le greffe transmet le dossier de procédure à l’expert qui peut également se faire communiquer par les parties tous les documents qu’il juge utiles. Si ces dernières ne communiquent pas ces documents, il peut demander au juge d’en ordonner la production éventuellement sous astreinte. Condamnation d’une personne à payer une somme d’argent par jour, semaine ou mois de retard si une obligation imposée par une décision de justice n’est pas exécutée..
L’expert fixe un délai aux parties pour qu’elles lui communiquent leurs observations par écrit. Passé ce délai, il n’est pas obligé de les prendre en compte.
L’expertise se déroule dans le respect du principe du contradictoire. Débat où chaque partie est en mesure d’exposer son point de vue et de discuter des preuves, faits, arguments liés à l’affaire concernée. Si une partie évoque des documents ou fait des observations à l’expert, celles-ci doivent être impérativement communiquées à l’ensemble des parties. De même, l’expert doit communiquer les documents sur lesquels il va faire son expertise.
L’expert peut demander au juge la désignation d’un autre expert ou d’un technicien (appelé sapiteur) s’il le juge utile pour l’aider dans son analyse. Ce sapiteur doit être compétent dans une autre spécialité que celle de l’expert. L’avis du sapiteur est joint au rapport de l’expert.
Il peut également demander au juge de modifier sa mission.
Il peut entendre des tiers si besoin.
L’expert doit informer le juge de l’avancée de ses opérations.
À savoir
le juge peut assister aux opérations d’expertise. Un procès-verbal des constatations et des explications des parties est rédigé et signé par le juge.